Ne désespérons pas. Il m’est impossible d’écouter Emmanuel Macron ; je préfère lire les compte-rendus, assez déprimants déjà. Je note cependant qu’il a l’air presque terrorisé. Ce n’est pas la douleur de voir les Français réduits à l’état de bétail.
Pour le moment, les mafieux narguent la population active et vivant de son travail. Il faut les voir face à Raoult, après l’interdiction du plaquenil - imité/vendu désormais par les Marocains, et d’autres commerçants, mais interdit en France. Il faut lire aussi cet article du Figaro dans lequel les Parisiens sont présentés comme propriétaires de magnifiques résidences secondaires, au sein desquelles les confinement ressemble à de vacances. La réalité ? Des actifs vivant dans trente mètres carrés, qui vivent presque au jour le jour. Et qui, dans les rues se heurtent à des mendiants en grand besoin, des fous parfois, des criminels peut-être ; la plupart du temps des gens déprimés, méfiants, isolés dans leur portable : miroir aux alouettes, miroir de Narcisse, mais aussi fenêtre sur un monde ou existent un espoir, une conversation, un contact humain quoique non physique.
Donc la tête de Manu qui n’en peut mais, révèle sans doute bien des choses.