Il est inutile de rêver du paradis perdu des années 50. Ce qui est fait est fait, et d’ailleurs les gamins qui gambadent sur les photos ont enfantés l’effondrement sous le regard hagard de leur parents qui n’ont su prévenir le mal qui se produisait sous leur yeux.
Si on discute avec les gens de ces générations, on constate que l’insouciance (malgré les conditions de vie pénibles) est le sentiment qui ressort de leur discours. Après la guerre on avait envie d’oublier, préférant déléguer sa pensée alors que les changements importants se faisaient (Indochine, Algérie, c’est bien l’ambiance des années 50). Sans compter l’immigration intra-Européenne (loin de de ce que souhaitait le général). Sauf qu’à force de pousser la poussière sous le tapis, le tapis devient inconfortable.
Tâchons de plancher sur un avenir proche plus radieux, visons une étoile, plutôt que nourrir notre mal-être qui nous paralyse. Le Christ nous dit d’annoncer la bonne nouvelle pas de pleurer sur nos maux. Ras le bol du spleen.