Je n’ai plus de télévision depuis longtemps. Merci, au passage, à ceux qui ont le courage d’ingurgiter ce brouet abrutissant pour en extraire quelques pépites. Et je coupe la radio quand arrive un bulletin de désinformation.
Néanmoins quand on se souvient que la bande d’éclopés qui nous sert de gouvernement a réussi, avec la complicité des quelques riches propriétaires des médias qui les ont placés là, à tenir 9 mois de plus au pouvoir avec cette ânerie, on ressent une certaine forme d’admiration pour tant de constance dans la rouerie. Ils ont une forme d’intelligence, celle du vice. La malignité, qui vaut le coup d’œil, du resquilleur, du voleur et du menteur. Ceci dit, on nous avait prévenu, il fallait bien qu’ils soient les premiers de cordée de quelque chose. Parfois la nullité quintessenciée confine au génie.
Cet été j’ai constaté chez un marchand de frites que les journalistes du service (?) public parvenaient à tenir un quart d’heure sur l’épineux problème suivant : peut-on nager dans une piscine avec un masque ? Lecteurs, je vous épargne un mal de tête. La réponse fut négative, mais au bout d’un long développement qui n’évitât que la question du sexe des anges. D’ailleurs quelle est leur orientation sexuelle ? Les anges sont-ils discriminés ?
Qu’on en finisse. On peut se gausser du communisme tendance orthodoxe, au moins il appelait les choses et les êtres par un nom adéquat : parasites sociaux.