L’affaire Jonathann Daval est-elle le procès de l’humiliation sociale et sexuelle d’un homme ?
26 novembre 2020 18:49, par FREDERIQUE1/2
Ce fait divers particulièrement atroce et pervers ne peut que susciter remarques et interrogations sur des réalités encore obscures aujourd’hui.
Remarques :
L’utilisation du mot féminicide - au sens de "parce que c’est une femme" - de façon politique/impropre/dictatoriale par ces nuisibles du genre humain que sont les féministes 2.0, devrait être proscrite, et remplacée par celui d’uxoricide - du mot latin uxor signifiant épouse - le meurtre d’un être humain n’ayant pas à être genré, car impliquant une inégalité aux yeux de la loi.
Tuer une femme, un homme ou un enfant, c’est toujours tuer un être humain !
Ce qui n’empêcherait pas la circonstance aggravante de "plus fort sur plus faible".
Ce mot ne devrait, en effet, être utilisé que dans des cas très particuliers comme - par exemple - les crimes """d’honneur""", les viols suivis de meurtre lors de guerres, ou les mutilations génitales suivies de mort.
En dehors de ces cas spécifiques, les meurtres de femmes - généralement accomplis dans la sphère familiale - sont motivés (cf : rapport 2.019 de l’Inspection générale de la Justice) par la séparation (43%) ou la jalousie (31%), souvent perpétrés sous l’emprise de l’alcool et/ou de la drogue, et liés majoritairement à la persistance dramatique et délétère d’un schéma inégalitaire hommes-femmes dans le couple :
= la Femme est inférieure à l’Homme
= la Femme est la propriété de l’Homme
d’où le sentiment brutal de "dépossession" ressenti par ceux qui - hélas - en sont encore là...
Des chercheurs ont aussi noté un lien entre une figure maternelle haïe et celle de l’épouse/compagne, celle-ci subissant alors ce qu’ils n’ont pas pu/osé faire à leur mère.
Par ailleurs, ces meurtres font - pour un tiers - partie de ce qui est appelé "over-kill" : acharnement défiant l’entendement + coups en nombre considérable + plusieurs modes opératoires dans l’exécution de la victime.
Quant à ces meurtres, ils ne sont possibles que parce que
= la Femme est physiquement plus faible que l’Homme
= des femmes continuent de vivre avec un """homme""" qu’elles auraient dû quitter depuis longtemps, le drame survenant - très majoritairement - après une longue suite d’injures + coups + blessures, le plus souvent non déclarés et donc sans dépôt de la moindre plainte.
Viennent alors les interrogations...