La première occurence publique d’une plainte possible contre Macron fondée sur l’article 211-1 date du 23 octobre 2020, ici-même, sur le site d’Égalité et Réconciliation qui est décidément à l’avant-garde de l’opposition au régime.
La plainte de Marion Bonny est datée du 30 novembre 2020. Il a fallu cinq semaines au régime pour organiser sa riposte, tenter de colmater la faille, en utilisant la méthode éprouvée que l’attaque est la meilleure défense (méthode de l’opposition contrôlée consistant à se choisir l’adversaire le plus faible possible à affronter).
Pendant ces cinq semaines, aucun français n’a saisi la balle au bond, et elles furent angoissantes pour Macron et l’équipe chargée de trouver une parade : ils ont sué tous les jours et toutes les nuits en espérant qu’aucun citoyen respectable, ayant toute sa raison, ne s’empare de l’idée et ne la mette à exécution.
L’autre idée qui les fait suer est celle d’une association des victimes du Covid. Mais la plainte fondée sur l’article 211-1 est la menace principale, l’association des victimes du Covid en sera la conséquence.
D’autre part, les victimes peuvent demander à être indemnisées pour le préjudice subi, cette demande doit être formulée explicitement : il y a la plainte au pénal pour le crime de génocide et l’indemnisation des victimes. Les coupables et leurs complices condamnés à perpétuité et leurs biens saisis pour indemniser les victimes.
C’est aussi à cela qu’on reconnaît que la pseudo plainte de Marion Bonny a été rédigée par le gouvernement lui-même. La plainte est « contre le chef de l’État, contre ses ministres et contre son administration » et donc c’est l’État qui devrait indemniser les victimes, recevoir la plainte signifierait la banqueroute de l’État. Si la plainte avait été rédigée par un simple citoyen et son avocat, elle aurait été contre « Emmanuel MACRON, Madame Agnès BUZYN et Messieurs Édouard PHILIPPE, Jean CASTEX, Gérald DARMANIN, Olivier VÉRAN » sans mention de leurs fonctions : elle aurait visé leurs responsabilités personnelles et non la responsabilité de l’État, leurs patrimoines personnels et non le Trésor Public.
Une vraie plainte, intelligente et mordante, n’évoquerait aucune destitution et n’aborderait jamais le terrain politique, elle ne quitterait jamais le terrain pénal et des faits susceptibles de poursuites pénales et d’indemnisation des victimes.
« Celui qui a des oreilles, qu’il entende. »
Et comme toujours, tout ce qui est brûlant commence sur E&R...