Victoire : les collégiens français sont les plus nuls d’Europe en maths
9 décembre 2020 07:19, par coyoterevolteChacun d’entre nous est mathématicien car petit, on jouait tous avec les formes, les objets, on les triturait, les retournait dans tous les sens, on les imbriquait ou on les jetait.
Tout est là : le petit enfant ne ment pas, il peut s’énerver devant un échec mais il ne ment pas et ne prétend pas être le meilleur, il veut juste interagir avec un monde (potentiellement merveilleux). Petit à petit, par déductions successives, il comprend le monde qui l’entoure. Il fait des vrais maths. Les méthodes sont la comparaison, le changement de forme (les équations algébriques sont résolues par changement de forme), le cheminement vers la bonne solution par le processus d’élimination des mauvais cas (répétition d’essais et d’échecs).
Les maths et le savoir en général étant un outil puissant, ils sont réservés aux dominants. L’abrutissement nécessaire à la mise en esclavage est effectué. Comment ont fait les francs macs et sionistes et autres ? Ils ont cassé tous les processus des vrais maths de l’enfant : réduire les maths à un combat d’égo, le jeu du plus intelligent en prenant bien soin de garder pour eux le travail de plusieurs siècles (qui démontre que les maths sont le produit de l’intelligence collective), histoire de s’assurer qu’ils apparaitront comme les meilleurs.
Casser la bonne méthode des petits pas et de ne pas mentir : qui parmi les gars se prétendant mathématiciens, a calculé pi ? Le calcul de pi est censé être le tout début mais il contient et engendre beaucoup. Un petit pas qu’on doit faire sans mentir. Si on ne ment pas et qu’on dit honnêtement ce qu’on a fait et pas fait, peu de gens peuvent se dire matheux, à part les petits enfants.
La bonne nouvelle, dans tout ce merdier, est que les maths sont accessibles à tous en 1ère approche. Et une fois le fil de pensée enclenché, les questions et réponses s’engendrent. Avec quelques expériences physiques simples, on peut aller loin, même si le travail déjà fait nous est caché. Le piège du sentiment d’égal de Dieu, puisque l’on refait le monde avec notre esprit, doit être combattu. Un petit pas d’enfant dans des calculs nécessaires engendre la chute et des pleurs. Les échecs et la limite d’extrapolation du cerveau humain (sans support papier) ramènent à l’humilité.
Si on fait de petits pas d’enfant pour rendre la vie des gens qu’on aime meilleure ou pour gouter à la beauté du monde (sans l’abimer), alors on fait des vraies maths. Comme un enfant, on rigole de ses bêtises plutôt que de se la jouer.