La seule solution face aux grands réseaux sociaux est d’appliquer le principe "pas de liberté pour les ennemis de la liberté". Facebook et Youtube censurent sans même se donner la peine de préciser la raison pour laquelle ils le font ainsi que l’article de leur règlement auquel il a été contrevenu.
Une cité libre n’a pas à tolérer la présence de réseaux pareils en son sein, des réseaux qui sont connus pour avoir été le vecteur des révolutions colorées en pays arabe et dans les pays de l’Est. Tolérer un réseau pareil c’est comme tolérer un parti politique étranger qui de manière très explicite projette d’en finir avec vos libertés tout d’abord en déchaînant la meute des membres de ce réseau contre vos esprits libres avant de s’emparer de votre propre police politique. On oblige bien les sites nazis à fermer sitôt qu’ils font l’apologie explicite de l’extermination des races inférieures.
Un état comme la Suisse n’a pas à tolérer l’usage de Facebook et plus particulièrement l’obligation de facto d’utiliser FB pour un nombre croissant d’usages. Une personne qui ne commet aucun délit de violence ou de menace au sens de la loi de son pays, si son pays a une société civile digne de ce nom, n’a pas à être exclue d’un réseau social à moins que ce réseau ait une spécialisation très explicite, par exemple un réseau où on discute d’Islam et où il faut être musulman ou du moins bienveillant envers au moins une branche de l’Islam. Si les gens du politically correct veulent avoir un réseau pour discuter de leurs idées soit mais qu’ils l’annoncent : c’est le cas de la plupart des réseaux de langue Espéranto parce que cette langue synthétique va avec un projet socio-politique, or vous n’entendez jamais parler du pouvoir de censure des espérantophones sur FB, ces gens-là discutent entre eux de ce qui est politiquement correct ou non et n’emmerdent personne, il est extrêmement rare qu’un espérantophone politiquement dissident ait droit au traitement Soral (ceux qui veulent changer la langue, par contre, oui).
Il est temps que les états mettent leur culottes et obligent les réseaux sociaux à avoir des codes de nétiquette simples, clairs et peu contraignants à obéir, ou alors renoncent à recruter dans la population de ces états. Trump aurait dû frapper le poing sur la table du bureau ovale et faire fermer Twitter jusqu’à ce que ce réseau change de code d’étiquette : on ne censure pas les tweets d’un chef d’état en fonction, c’est comme interrompre un discours public.