Martin Weill, toutou du lobby, dans Tintin contre la complosphère
5 février 2021 19:31, par Albert55’43 – Attali : « Comploteur, complot de quoi ? Quel complot ? Pour comploter il faut qu’il y ait des comploteurs, donc on peut pas compléter tout seul dans son coin, moi quand j’écris mon livre… Donc il faudrait qu’on me dise avec qui j’ai comploté, pour faire quoi ? Pour prendre le pouvoir, pour détruire l’espèce humaine ? [...] ça participe des fantasmes collectifs, et c’est tellement bête que j’ai pas d’arguments. »
« Comploter pour prendre le pouvoir » est une constante de l’Histoire et de la vie politique.
Mais Attali est grandement aidé par la complosphère, cette énorme fermentation de délire mélangeant tout et n’importe quoi, dans laquelle il est à l’abri et bien au chaud. Attali est placé au centre de la complosphère, c’est elle qui lui permet d’oser dire publiquement : « comploter pour faire quoi ? Pour prendre le pouvoir »... C’est elle qui monte la garde autour de lui et le protège, comme une bulle de confort et de sécurité. Sans la complosphère, Attali ne pourrait pas dire « pour faire quoi ? Pour prendre le pouvoir », ni dire « c’est tellement bête que j’ai pas d’arguments »... Parce que si la proposition « comploter pour prendre le pouvoir » est parfaitement intelligible en soi, elle devient inconcevable quand elle est noyée dans un océan de bêtise. Attali n’a pas besoin « d’arguments », car la complosphère est là, immense et protectrice, pleine de reptiliens, d’Atlantes, de géants, de mediums-voyants, de Templiers, d’extra-terrestres qui font une grande ronde autour de lui. Et quand elle se fatigue et ralentit, Reichstadt entre en scène pour la réanimer, pour lui redonner de l’élan ; il fait claquer son fouet et la ronde repart de plus belle...