Hidalgoland : le flop des urinoirs écolos du boulevard de la Chapelle
13 février 2021 10:16, par J.I.La marée noire ou le néo colonialisme sans l’aimer.
Les blacks avinés pissent sur les murs du quartier depuis bien longtemps. C’est discriminant pour les "nouveaux" migrants à qui ont dit de faire dans le pot. Il ne faut pas se moquer des éconlos, les petits hommes verts de la mairie. C’est leur coté fleur bleue, " Pisse, Haine, Loft ". Des chiottes dégueu, une promenade dégueu, des zones plantées grillagées et des murs salopés par des tags de gauchos étrangers. Ils veulent recréer le Bronx, le ghetto, mais sans la religion.
Un patchwork au couleurs de l’arc-en-ciel, avec nos sous. On y voit des grappes de somaliens à chaque coin de rue. Des Tibétains trinquent en T-shirts Nike, malgré le froid cisaillant. Hors du quartier Sri Lankais, ici les boutiques sont tenues par les donmé turcs, des bangladeshis. Quelques juifs maghrébins, reprennent les meilleurs emplacements, pour traire le cadre moyen qui ne peut plus s’offrir le centre ville. Les chinois ont délaissé les ateliers clandestins pour investir dans les bars rendus sombres et sales. Les putes noires et jaunes ont disparues pour l’instant, elle reviendront.
Les flics passent peu, souvent vers 17h pour poser des amendes et parfois encaissent en espèces. Ils viennent de commissariats vides et barricadés, situés dans les zones élues. Là, les trafics se font discrets. Quelques camionnettes s’arrêtent vers le canal, Flandres, pour décharger de la bricole, des jeans à une jambe ou des denrées périmées. C’est de l’hyper caché. Le soir, divaguent des zombies à la recherche d’une chimie hasardeuse et bon marché. Des patineurs matters casqués s’entraînent à l’arrachée live, malgré les caméras de surveillance dernier cri. Les mosquées sont fermées et les mollah se font discrets en réduisant la longueur de leur barbe. Pendant que dans quelques résidences épargnées, de vieux Crémieux tremblent de sortir, par peur du covid et de la faune exotique. "C’est bien simple, on est plus chez nous" me disait une mémé kabyle, tatouée comme un camion pakistanais.
Bienvenue au Paristan, une marée noire qui s’étend à nos frais. Les élus ont besoin de cette faune pour semer la zizanie. Sans doute la stratégie du chaos d’un nomadisme d’antan qui perdure.