Delamarche – Covid-19 : enrichissement des plus riches et paupérisation des plus pauvres
4 mars 2021 15:06, par nicolasjaissonLe but des plans de relance n’est pas nécessairement d’enrichir les riches aux dépens des pauvres. Cet accroissement de richesse est très relatif étant donné qu’il s’agit d’une capitalisation de marché qui est sujette à de fortes variations, à la hausse comme à la baisse, qui sont entraînées par l’extension ou la contraction de monnaie électronique supportant les investissements sur les marchés. Surtout les pouvoirs publics, au niveau national ou international, utilisent la monnaie dette émise par les banques centrales comme force de frappe pour orienter les économies dans le sens voulu, Mme Lagarde distribue les aides Covid en fonctions des plans d’orientation décidés par la Commission européenne, notamment la transition écologique et les véhicule électrique, pour ne citer que ces deux exemples. D’ailleurs il ne s’agit pas de création de monnaie stricto sensu, mais plutôt d’échange de titres de dette contre de la monnaie primaire BCE, lors d’opérations d’open market avec les banques. La monnaie ainsi créée a vocation à être détruite lorsque les banques récupéreront leurs actifs. Donc il s’agit bien d’un choix de destruction ou de création d’activités par l’intermédiaire des banques qui acceptent de financer ou non des activités, en fonction des directives de la Commission relayées par les appareils d’Etats nationaux, et ce à l’insu de de la population qui ne peu que constater les dommages en termes de faillites et de destruction des revenus. En Allemagne des pans entiers de l’économie passe à la trappe, comme l’automobile, la Chimie, la sidérurgie ou même l’énergie, sans que personne ne puisse réagir contre la destruction massive de valeur précédant une reconfiguration générale fondée sur la décroissance et la paupérisation. Il s’agit donc bien d’une économie de guerre, dans la mesure où l’essentiel des ressources financières est orientée vers les principaux acteurs du changement qui n’ont pas en vue l’intérêt général, mais une vision du futur passant par une dépopulation massive qui permettra d’éliminer le crédit en trop, que les banques centrales étaient condamnées à refinancer indéfiniment. La monnaie digitale en cours de test finira le travail de transition, en conditionnant la rémunération au respect des contraintes sanitaires et sociales qui gouverneront le droit d’accès à tous les biens et services indispensables à la vie courante, comme le système déjà implémenté en Chine de crédit social qui sert de référence en la matière.