L’arnaque du "coût de la virilité"
8 mars 2021 23:19, par goy prideLa virilité c’est avant tout le contrôle de soi, être maître de ses passions, instincts, pulsions dans le but d’être un héros et se sacrifier pour une cause. La révolution industrielle a très habilement et vicieusement su instrumentaliser cela pour exploiter les masses ouvrières européennes. Traditionnellement l’ouvrier européen travaillait comme un héros ; le fond des mines et les usines faisaient office de champs de bataille dans lesquels l’ouvrier était un guerrier héroïque. L’hyper mécanisation et la tertiarisation ne permettant plus déployer les qualités héroïques de l’homme, cette culture du travail calquée sur le guerrier héroïque a été abandonnée. Désormais le Capital a uniquement de besoin de grosses lopettes capables de supporter des sous-jobs humiliants, dévirilisant. Au moins l’esclavage ouvrier permettait dans une certaine mesure d’exprimer et de déployer sa virilité. D’ailleurs on n’avait pas le choix, les conditions de travail l’imposaient ! Si bien que si l’ouvrier était un prolétaire exploité, malgré tout il préservait ses attributs virils, ce qui par ailleurs le rendait potentiellement dangereux car en cas de révoltes les exploiteurs se retrouvaient face à des fauves...mais aujourd’hui un travail classique du tertiaire n’autorise plus l’expression de sa virilité, et même au contraire nécessite de la réprimer, ce qui explique que l’individu de sexe masculin de nos jours est, pour parler familièrement, une lopette. Nous nous retrouvons désormais avec des générations entières d’hommes qui sont des moutons entièrement domestiqués, qui n’ont plus dans les yeux cette étincelle de virilité, dans leur maintien la majesté du lion. Et ceux se voulant virils sont en général des petits merdeux hystériques...
Certains se plaindront en me disant, "T’es bien gentil Goy pride, mais j’en ai besoin de mon sous-job dévirilisant... ! Il faut bien que je nourrisse ma famille ! Je fais comment ?!" Dans un premier temps, le premier acte de virilité d’un esclave est d’admettre sa condition. Ne pas se défiler ! Affronter la brutale réalité, ne pas se leurrer en se pensant être chose que ce que l’on est. Ensuite la prise de conscience de sa condition réelle va susciter de la colère, des velléités de révoltes, un état dépressif...c’est à ce moment qu’intervient le deuxième acte de virilité, surmonter ces émotions négatives tout en restant conscient de sa situation. Enfin œuvrer pour s’extraire de cette condition tel un esclave planifiant son évasion de la plantation.