Quand Emmanuel Macron a déclaré, avec le ton martial qui s’impose, que nous étions en guerre, c’était la vérité. Il voulait dire : "Nous les puissants, au service de plus puissants que nous, vous déclarons la guerre pour vous mater". Avant, les guerres conventionnelles, surtout celles de 14-18 et 39-45, étaient un moyen radical pour régler les crises économiques du capitalisme et calmer un peu les peuples qui regimbaient trop dangereusement aux yeux des oligarques de l’époque.
Cette affaire du covid 19-20-21 est une immense instrumentalisation/manipulation à l’échelle planétaire ayant pour but, si ce n’est de réinitialiser totalement, du moins de faire encore un peu durer un système économique exsangue et en fin de course. Une guerre mondiale chaude, avec l’arsenal apocalyptique que nous possédons aujourd’hui (au moins neuf puissances nucléaires), aurait été un pari trop risqué aux conséquences incalculables et hautement imprévisibles. L’opération covid permet d’obtenir un résultat, certes bien plus modeste, mais suffisant pour faire un peu durer le système avant son effondrement final.
Ma réflexion m’a amené à penser que le mouvement des Gilets jaunes, et sa contagion dans d’autres régions du monde, a été une des sources d’une véritable inquiétude chez les oligarques. Au tout début, avant l’infiltration récupération, le pouvoir a vraisemblablement véritablement un peu tremblé et j’en suis à me demander si les Gilets jaunes français ne sont pas à l’origine de la réponse covidienne de l’oligarchie mondialiste. Un little reset transitoire et à moindre frais mais suffisamment puissant pour reprendre le contrôle, temporaire, d’une situation qui menaçait peut-être de leur échapper. Et puis, par effet d’aubaine, la mise en place de mesures répressives, coercitives et autoritaires qui vont durer longtemps encore et se durcir s’ils le jugent nécessaire. Vous remarquerez que les pays les plus affectés par cette pseudo pandémie sont ceux où l’oligarchie néolibérale sévit avec le plus de violence, c’est à dire les pays de l’Occident développé en crise systémique et terminale de putréfaction morale, civilisationnelle et économique.
On remarquera aussi que le Royaume-Uni, même brexité, n’a pas été épargné car il est au coeur du capitalisme mondial et le seul vrai Brexit serait la reprise de contrôle de la City, une des métastases majeures du cancer mondialiste, par des instances véritablement démocratiques.