Pleurniche TV : 30 "artistes" prêtent leur voix aux familles de victimes
18 mars 2021 11:08, par l’abbesse du Thaud de ProfyToute cette chienlit, ce bavardage et ce gaspillage de fric autour des questions de revenus des auteurs, artistes et affidés repose sur un postulat qui est faux. Le postulat selon lequel il y aurait 2 catégories d’êtres humains : les artistes auto proclamés et les autres qui n’y connaissent rien, et donc les premiers devraient bénéficier de conditions et privilèges particuliers avec l’appui de l’état.
On peut s’accorder sur le fait que les peintures rupestres de Lascaux sont de l’art mais leur dessin a été fait par un chasseur qui vivait de sa chasse.
Un maçon peut aussi être un artiste en plus d’être artisan.
Une caissière de supermarché peut être danseuse de samba dans un carnaval. En outre, Si elle a du talent, le physique adéquat et un peu de jugeote pour comprendre les avantages indirects de son activité, elle peut exercer comme danseuse salariée fans un cabaret parisien. Elle peut aussi créer une école de danse sous le statut d’auto entrepreneur ou de société anonyme.
Idem pour un prof de piano ou de guitare.
Si un artiste qui se dit clown veut faire le clown à la demande d’une école pour amuser les gosses, il négocie son tarif avec l’établissement. Et s’il faut 3 ans pour signer un contrat à cause des méandres de l’administration, il ne lui reste qu’à mettre son nez rouge , d’entarter la directrice , et de lui dire d’aller se faire enc…ça fera rire les gosses...
Certes un jeune chanteur dans le métro peut avoir beaucoup de talent et ne bouffer que des clopinettes mais ce faisant il doit savoir qu’il ne fera pas fortune s’il n’a pas de talent ou qu’il sera reconnu soit de son vivant soit après sa mort dans le cas contraire.
En conclusion, considérant que nous vivons dans une société marchandise soit on choisit un métier qui permet d’exprimer sa créativité et son sens artistique (p.ex : maçon) , soit en fait de l’art en tant que loisir , soit on utilise les outils capitalistiques à disposition (salariat, auto entrepreneur, Sarl, etc. pour vendre son talent ou ses dons artistiques, soit on candidate comme fonctionnaire au ministère de la culture.
Désolé messieurs-dames les soi-disant « artistes », je ne vois pas où est votre problème.