Barbara Stiegler chez François Ruffin : encore un effort !
21 mars 2021 17:54, par Anti-virologuesC’est une question de connaissance : si savoir c’est pouvoir, alors mentir c’est leurrer, et réinformer c’est libérer.
Mais la "guerre épistémique" est asymétrique. Beaucoup voudraient être libres mais, démunis, pour eux la libération prendra la forme d’une double piquoûse...
Oui il y a complot, mais pour qu’une telle assertion ("il y a complot") se répande il faut d’abord rendre ledit complot... intelligible. C’est le plus dur !
Il faut jeter un pont à tous ceux qui n’arrivent pas à comprendre le comment du pourquoi (sachant que quand on est dans l’opposition à Macron, on sait dans les grandes lignes pourquoi : capitalisme, Chine, Grand Reset, etc.).
Mais le comment ?
Je suggère :
le concept de paradigme, de Thomas Kuhn, qui permet de comprendre comment est faite véritablement la science de nos jours. On formate les étudiants très tôt dans un moule (en l’occurrence une vision tronquée et manichéenne de la biologie) et quand ils deviennent chercheurs on leur demande de chercher... avec cette vision tronquée. Et gare aux égarés, il y a une "vérification par les pairs". Un exemple tout bête, c’est Kary Mullis, l’inventeur de la PCR, et Prix Nobel 1993, qui avait découvert qu’aucun des 200000 articles sur le "Sida" ne cherchait à démontrer que celui-ci était causé par une particule nommée VIH. Il y a des ordres et les ordres sont suivis. C’est la ’production du consensus’. E&R en avait parlé.
le concept de biopolitique, concept de Michel Foucault repris par Giorgio Agamben (L’Empire), qui avait dès mars-avril 2020 correctement analysé que le coronavirus n’existait pas [fureur du pitre Zizek]. La biopolitique est l’ensemble des usages politiques du vivant (et des corps, et de la mort) par les États. C’est vieux comme Hérode, car les États peuvent aisément faire passer, auprès du quidam, la simple épidémie saisonnière pour une contagion.
Et comment on ment en virologie :
Le fait : aucune analyse génétique n’aboutit à trouver le même génome pour deux particules ’virales’, même pour une même personne, même le même jour.
La narration : pour ces particules distinctes, qui ne se ressemblent que par leur forme, on emploiera le mot "virus" au singulier. Ainsi selon la proximité génomique et épidémiologique :
* 1. "un mutant !"
* 2. "un supermutant !"
* 3. "euh... 2 souches !"
Même sans rien à voir, il faut que ça ait à voir.