L’illusoire "pacification des mémoires" avec l’Algérie et le Rwanda
12 avril 2021 20:54, par Monsieur de RovigoMonsieur LUGAN a une vision curieuse de l’histoire algérienne. Il campe sur ses idées de "bienfaits de la colonisation". La légitime contradiction, en l’espèce, a déclenché une offensive en règle depuis quelques mois.
Rappelons qu’au moment de l’indépendance en 1962 il y avait 7 millions d’illettrés pour 8,5 millions d’ex-français musulmans. On prédisait alors un désastre social et économique dans ce pays dirigé par des sous-développés. Quelques décades plus tard : quasi 100% de scolarisation et l’accès aux études universitaires pour tous ; au point d’exporter (sans le vouloir) beaucoup de ces jeunes cadres en France attirés par les mirages d’une société de consommation sans limites.
Le gouvernement algérien est certainement loin d’être parfait mais combien de pays conservent une croissance positive, et parmi eux combien sont sans dette.
Évidemment, cette situation est pénible et véritablement contrariante pour un "historien-spécialiste" auto-désigné.
Quant à l’histoire précoloniale, Monsieur LUGAN, relisez les témoignages des officiers français entre 1830 et 1860. Si besoin on vous en communiquera les références...
Enfin et surtout c’est un pays de culture francophone et d’une tradition "héritée" fortement républicaine : pourquoi ne pas chercher ce qui nous rapproche ?
L’histoire a voulu que ces deux peuples soient liés pour le bien et pour le pire. Ils le resteront encore longtemps malgré les cris et les pleurs de certains, de part et d’autre de la Méditerranée.