Dans ces histoires de subventions accordées à des aéroclubs ou clubs de voile, il y a souvent en filigrane une lutte des classes d’opérette.
Car outre la pratique commune d’une activité, la raison d’exister d’un club est également celle de pouvoir partager du matériel que l’on ne pourrait pas acheter et entretenir seul.
(Avion, bateau, machines de fitness, terrain de tennis, etc...)
Ainsi le propriétaire d’un TBM 900 n’ira probablement pas s’emmerder à adhérer à l’aéroclub du coin pour avoir l’immense privilège de voler dans un antédiluvien Robin ou Cessna.
Il n’y a pas de Ferrari ou de Bentley sur le parking de mon aéroclub de campagne, et mon salaire d’ouvrier me permet de voler de temps en temps.
Fausse lutte des classes donc, mais vraie division horizontale du peuple. (une de plus...)