Liberté d’expression et désignation de l’ennemi – Réponse à Vincent Reynouard
28 avril 2021 18:11, par philousophe
contrairement à d’autres, je ne comprends pas vos propos. certes je vois très bien les conséquences d’une liberté d’expression, contre laquelle vous émettez vos critiques, toutefois vous écrivez aussi :
« Savoir si un propos était ou non politique, décider s’il y avait ou non risque de trouble à l’ordre public et interdire à celui qui était désigné comme ennemi intérieur de s’exprimer relevait de l’exercice de la souveraineté. Le souverain devait rester seul maître de sa décision. Il en allait de son monopole. Pour paraphraser une formule de Carl Schmitt : était souverain celui qui décidait du caractère politique d’un propos. La police intérieure reposait donc nécessairement sur l’arbitraire. »
Vous ne verriez donc aucun inconvénient à ce qu’un souverain comme Macron, interdise E&R de manière arbitraire, désigne Soral comme ennemi intérieur, réprime les gilets jaunes ? Qui désigne les ennemis intérieurs arbitrairement, désigne tout autant arbitrairement les amis. C’est une réalité d’aujourd’hui, de la à la défendre, au nom
de la limite à la liberté d’expression...