Soudain, les médias s’intéressent à la vie des infirmières…
1er mai 2021 20:44, par JL29Je ne connais pas de métier plus difficile que celui d’infirmière, oui je préfère continuer à féminiser l’orthographe de cette profession quasi-christique car qui mieux qu’une femme sait ce qu’est la souffrance et donc comment l’apaiser.
En 1977, j’ai commencé des études d’infirmier -je masculinise le mot en l’occurrence puisque je suis un homme- j’étais alors motivé par le soulagement de la souffrance humaine, mon premier stage pratique à l’hôpital (je crois que c’était l’hôpital Saint-Louis, Paris APHP) consistait a faire des toilettes dites intimes -c’est la même chose aujourd’hui, l’être humain est toujours le même- et à prendre les températures, à l’époque ça voulait dire thermomètre dans le fion avec un peu de caca à la lecture des degrés Celsius.
Les malades, je les aimais bien, ils étaient des êtres humains souffrants voilà tout, ils avaient besoin d’aide et j’étais content de les soulager dans la mesure de mes faibles moyens, ce que je ne supportais pas par contre, c’était l’arrogance sans limite des chefs de service, ces médecins-mandarins qui se prenaient pour des dieux qu’ils n’étaient évidemment pas et qui ne rataient aucune occasion pour vous faire comprendre que toute votre vie consisterait essentiellement à leur vouer un culte qui ne cesserait qu’à votre mort.
Que croyez-vous qu’il advînt ? et bien j’ai arrêté mes études d’infirmier, voilà tout !
Bonne soirée et grosses bises à tous, surtout aux infirmières.