Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?
6 juillet 2021 21:35, par armalitt
Quand j’ai passé l’examen de piano (1981) en Supérieur à Mulhouse, une Klavierstück de Schoenberg était imposée au programme. Je jalousais les candidats de l’année précédente qui étaient tombés sur "instants défunts" de Messiaen.
Si Schoenberg avait persévéré dans l’éclair de génie qui hantait son oeuvre de jeunesse le sextuor à cordes "La nuit transfigurée", il aurait fait partie des plus grands. Mais son idéologie égalitariste supprimant toute hiérarchie dans les degrés à partir d’une tonalité donnée l’a conduit dans une impasse. Le nombre d’or existe par ailleurs en musique, l’intervalle de tierce mineure le plus proche de 1,618 puisqu’il représente le cinquième de l’octave. Avec son renversement la sixte ils représentent les intervalles les plus euphoniques de la musique occidentale. Les compositeurs comme Boulez voulant nier ce fait en nous déféquant leur musique aléatoire sont les ennemis de l’émotion. Ils n’atteindront jamais la cheville d’un Bach qui lui, a su trouver l’inspiration dans les 24 tonalités (le clavecin bien tempéré).