Le témoignage amical de Le Pen pour Soral est vraiment très touchant, il met du baume au coeur. On peut se comprendre, on n’est pas seul, il reste des coeurs, des âmes, capables d’écouter et de comprendre. C’est vraiment un signe d’espérance.
Pendant mes études de philosophies, j’avais été ébloui par la communauté établie par ce que Soral appelle « le logos », l’universel, ce grand dialogue à travers les pays et les siècles... Et puis, peu à peu, j’ai appris que le vérité était une voie étroite, un chemin de solitude à travers les ronces, loin de l’universel que je me représentai dans ma jeunesse. La parole de Soral et l’écoute de Le Pen - qui dit « oui, j’ai écouté et j’ai compris », c’est vraiment très, très, très émouvant.
Et jusqu’au rire final sur la question de l’exil (pourtant certainement douloureux), qui est aussi une leçon de sagesse...
Tout mon respect à ces deux grands combattants politiques...