Stéphane Édouard – Les premiers "trans" reviennent (déjà) en arrière
22 août 2021 19:59, par Roland de Roncevauxil a toujours existé une extrême minorité de trans-sexuels et autres minorités (homos, bi, etc.). Sachons ne pas les confondre avec le LGBTQI+ sorosien...
Concernant les trans, il faut protéger les mineurs, afin de les empêcher de faire une opération à la va-vite... il faudrait même pour les adultes mettre en place un long chemin, afin que la personne soit sûre de son coup, car c’est irréversible. Distinguer le coup de tête, et le choix profond. Mais ultimement, il existe une infinité de minorités dans la nature. Et je pense que le discours patriote-conservateur doit être capable d’accueillir le réel dans toute sa diversité.
La bonne ligne me semble celle de Poutine... pas de discrimination, pas de publicité... ainsi chacun a sa place.Il me semble qu’on peut distinguer la centralité du couple hétérosexuel reproducteur d’une part, et toutes les périphéries sexuelles d’autre part. Expliquer qu’il existe une égale dignité absolue dans chaque destin humain (dans la limite du libre consentement adulte), mais que la société privilégie le vecteur central de sa perduration et structuration.
Ainsi, on sortira du piège qui nous est tendu par l’Empire (déstructuration ou homophobie). Et en même temps, on fera oeuvre de construction d’un contre-modèle intégrateur.
Contrairement à ce que l’on pense parfois, les minorités sexuelles ne demandent pas la déstructuration de la société, et ne nient pas l’altérité fondatrice du couple hétérosexuel reproducteur. Mais dans le même temps, ils demandent une "protection civile" tout à fait compréhensible et bien légitime (c’est d’ailleurs l’esprit de la dépénalisation depuis 1791 en France). Si on parvient à articuler les deux, alors on pourra faire péter le verrou sur cette question.