La pornographie, un business d’accoutumance
26 août 2021 13:37, par Vysočanská
Le porno dont la consommation est généralisée, est l’un des piliers d’une nouvelle culture populaire, totalement en contradiction avec l’anti-virilisme et le puritanisme de la morale d’Etat, mais qui est aussi l’agent dissolvant de ce qui reste de la « common decency » d’Orwell, sans parler de la Tradition.
Cette culture exprime une hypervirilité épaisse et fortement mise en scène, très influencée par ce qu’il y a de pire dans les populations allogènes, mais qui a son revers dans un individualisme exacerbé et un dévoiement moral qui ont sans doute un intérêt d’un point de vue politique. Et ce que véhicule le porno est une énorme incitation en faveur d’une telle façon d’être.
C’est Simone Weil (celle qui devrait être au Panthéon, pas celle qui y est) qui écrivait que l’avilissement moral détruit toutes les fibres qui soutiennent l’indignation et la révolte légitime contre l’injustice. Et de fait on trouve aujourd’hui quantité de jeunes gens sans illusions aucunes sur le mensonge de la fable démocratique et droits-de-l’hommiste, mais en qui ce constat n’éveille aucune révolte, et qui ont plutôt pour objectif de profiter à fond d’un monde vérolé, du Balzac 2.0 et massifié à l’extrême, si l’on veut.