Le Kangourou de son éminence, je suis sûr à 99% que le corps, du buste aux jambes, est repris de Les Bronzés quand Popeye (Thierry Lhermitte) se choppe Balasko dans sa case :
Ton slip, ça casse un peu le personnage.
T’inquiète pas, ça casse pas c’qui y’a dedans.
Pendant que Luis Régo se la met sur l’oreille avec Lavanant :
Popeye, tu fais chier, ça fait 3 nuits que t’occupes ma case, là !
Bah quoi ? Tu t’es tiré quelque chose ?
Bah ouais, Christiane !
Oh Christiane, tu sais que ça doit bien tirer un grande cheminée comme ça.
Les Bronzés, une comédie à partir de l’expérience d’anciens G.O du Club Mèd’, que l’on pourrait qualifier de légère, mais qui, sous ses dessous bateleurs, affiche la nouvelle génération des néo-prolétaires du tertiaire des années 80 et leur abrutissement par la nouvelle logique de "l’Entertainment". 3 semaines par an en leur vidant une année d’économies, pour...vivre une, deux, voire 3 aventures sans lendemains et sans gain d’accomplissement. C’est à dire, le vide.
Un film qui donne beaucoup plus à voir qu’il n’y paraît. Précieux.