Retour en détail sur le passeport sanitaire et l’identité numérique
7 octobre 2021 16:39, par Roland de Roncevauxvers le "capitalisme de surveillance"...
le pire, c’est que ce n’est pas forcément dû au seul besoin de contrôler nos vies... après tout, nos zélites savent très bien contrôler les peuples sans outils numériques.
Il semble que l’utilisation du numérique à des fins de surveillance provienne d’abord du "besoin de débouchés" pour une industrie impériale. De la même manière qu’il fallait trouver un débouché aux pesticides, sous forme de gaz de combat, agent orange et autres.
Le numérique, contrairement à ce que raconte la propagande des industriels, est un outil rigide, obtus, procédurier, bureaucratique, manichéen, et tombant régulièrement en panne... mais qu’importe, il faut "tout digitaliser". Même si ça tourne à l’inefficacité et à l’ubuesque.
Le numérique n’est capable que de deux choses principales : compiler des statistiques en masse (plus ou moins utiles ou inutiles), et ouvrir ou fermer des portes (digi-codes, QR codes, etc.). Pour le reste, ça sert à rien ! Du coup, on est prié de faire enter toute la vie dans le prisme étroit et manichéen du chiffre, de l’algorithme, bref, de la statistique. Le numérique apparait comme une immense "moyennisation", tout le contraire de la créativité et du disruptif dont il se réclame. Le numérique parait profondément contraire au libéralisme revendiqué par nos dirigeants, et risque de tomber en panne et "soviétisation" généralisée.