Le système économique occidental touche à sa fin
21 octobre 2021 08:32, par nicolasjaisson@Bayinnaung
lComme on dit, "l’Histoire ne repasse jamais deux fois les mêmes plats". Donc il est illusoire de croire à une sorte de retour à l’état social féodal, sous l’autorité de petits chefs armés par le système. Quoi que, ce qui se trame derrière la transition écologique c’est bien la résurrection d’une forme de servage, où les individus sont attachés à vie à leurs quartiers d’habitation sous la surveillance de kapos écolo chargés de surveiller que leurs ouailles sont pleinement conformes aux règles de la nouvelle gouvernance électronique verte. En ce sens, les paysans de l’Ancien régime étaient infiniment plus libres que leurs contemporains républicains, dont la vertu s’apprécie à leur conformité à la Loi qui a envahi tous les domaines de la vie civile. Nous sommes en train de vivre une effondrement de l’idée selon laquelle l’Etat est l’incarnation du peuple Souverain, en ce qu’il représente le pouvoir exécutif de la "volonté générale" sur l’arbitraire individuel. Cette volonté générale était réputée vertueuse par nature, du fait qu’elle provient de la Nature qui est réputée bonne à l’origine d’après nos législateurs qui n’en sont que les porte-paroles attitrés parce que spécialement formés pour la reconnaître dans les coulisses et autres loges de l’Assemblée Nationale. Or tout le monde se rend compte, ou presque, aujourd’hui que ce mythe n’est qu’une sinistre farce, qui ne repose sur rien d ’autre qu’une imposture tentant à faire croire que l’Etat veut nécessairement le bien du peuple. L’Etat n’est pas bon et généreux, en ce qu’il incarne le peuple dans sa bonté originelle, comme Adam et Eve vivait sous le regard bienveillant du Père éternel en pleine accord avec sa volonté. L’Etat républicain laïc apparaît pour ce qu’il est, à savoir une création monstrueuse sorti de l’imagination tordue des philosophes du XVIIIème siècle, qui rêvait de refaire monde dans les salons littéraires. Cela se vérifie, non seulement en France, mais dans tous les pays où s’est installée la Démocratie sociale, qui se retourne contre ses auteurs dans un délire ressemblant à s’y méprendre à un suicide collectif. Que surgira-il du chaos comme solution de remplacement ? Nul ne le sait, sauf que nous traversons des temps eschatologiques, dont l’issue est gouvernée par des forces métaphysiques qui finiront ultimement par triompher du Mal (autrement que par le vide).