Poutine semble acquiescer, ou plutôt ne pas s’opposer, aux deux grandes crises du narratif oligarchique, le changement climatique et le coronavirus. Cependant, il dit que « la crise à laquelle nous avons affaire est conceptuelle, voire civilisationnelle ». C’est pourquoi il attaque de front le wokisme et y oppose un conservatisme sain.
Le réel danger est le cancer qui ronge le corps social qui mène, selon l’expression du Saker, au suicide collectif de l’occident et contre lequel Poutine dit : « notre société a développé une « immunité collective » à l’extrémisme ».
Donc, de trois crises, il en minimise deux (le changement climatique et le coronavirus) pour en mettre en évidence une troisième, la crise civilisationnelle et la chute de l’empire occidental, et y propose un remède, le conservatisme et la tradition (mots utilisés plusieurs fois dans son discours). Pour moi, l’essentiel de son message réside en ces 2 mots.