Après Hold-up, visionnez le documentaire Hold on
29 novembre 2021 00:32, par Bernard LapotrePetite déception après visionnage de la version Odysee. Je trouve cet "opus" trop long et franchement décousu, contrairement à ce que laissait présager la bande-annonce.
Le tout premier Hold Up était rondement mené avec Pierre Barnérias en narrateur. Ici Hold On comme Hold Up + s’étale sur la durée, dans un enchevêtrement de morceaux d’interviews, de bribes de témoignages, de séquences documentées en voix off, sans véritable structure logique en terme de narration ; on passe des vaccins aux masques à la corruption médiatique et aux tests PCR de manière presque erratique. Au point que je me suis demandé si cette version "fuitée" n’était pas volontairement baclée.
Je dis ça parce que si un éveillé à du mal à accrocher, j’imagine que c’est encore pire pour un endormi (pour le coup, c’est moi qui me suis endormi au bout de 2 heures de réinfocovidisme interminable qui n’a fait que repréciser ce que je sais déjà depuis 2 ans).
De la part d’anciens professionnels de l’audiovisuel, c’est dommage d’avoir privilégié la quantité d’informations à la qualité de la communication.
Il aurait mieux valu faire deux fois 90 minutes, avec plus de rythme, plus de groupements thématiques (l’interview des parents de Maxime en un seul bloc et pas éparpillée en mille morceaux), plus d’articulations logiques, plus de synthèse.
C’est pas en étalant mille millions de preuves factuelles pendant trois heures qu’on va faire bouger les choses. Sylvano Trotta se coltine ce boulot depuis 18 mois. À un moment donné faut plus parler à la raison faut parler aux tripes. Faire efficace quitte à faire dans l’outrance.
Nous sommes dans une guerre médiatique, la forme du message est fondamentale.