Article confus, on passe d’un point de vue à l’autre entre deux paragraphes, difficile à suivre. En plus la psychanalyse se prête mal à analyser des phénomènes collectifs puisque son approche est individuelle. S’il fallait clarifier :
Oui, il y a un fétichisme du masque, mais pour beaucoup le masque est une soumission au pouvoir, ils ne sont pas sincèrement en train de lui vouer un culte. Attention à la psychologisation qui évacue le rapport social. C’est avant tout un signe qui permet à la partie manipulée de la population de se retourner contre les autres. En ce sens, ce n’est ni plus ni moins qu’un autre signe d’appartenance à la secte.
Oui, le masque efface le visage, la partie reconnaissable de nous-mêmes et par extension notre personnalité. En ça il est dans le prolongement d’un libéralisme qui veut effacer l’individu pour le normer et le catégoriser dans des segments de marché.
L’indifférenciation des individus est caractéristique de deux choses : des groupes sociaux fragiles qui exigent un conformisme rigide pour se protéger de l’effondrement interne, et en réaction la violence mimétique individuelle, une tentative de se différencier par l’escalade agressive.
Les passages sur la jouissance sont délirants, mais c’est normal, c’est du lacanisme. Par contre, là où il y a clairement une jouissance perverse, c’est dans le fantasme de contrôle total des élites, un peu comme dans la pédophilie. Ils jouissent de la toute-puissance face à un faible et deviennent hystérique dès qu’un fort leur résiste, un gaulois marseillais par exemple.
Le parallèle masque/croix entre parfaitement dans le cadre des perversions sociales dont D-R Dufour parle dans son dernier livre, un détournement de la signification mystique du sacrifice. Mais encore une fois, seule une minorité d’allumé y croit, la plupart se soumettent au pouvoir : c’est un rapport social, pas une expérience mystique.
L’effondrement du symbolique est certain, oui, tout est perverti. L’ordre social s’érige sur le principe du tous contre tous, du danger permanent.
S’il y a un éternel retour du traumatisme, c’est par une inaction politique. On est traumatisé par ce à quoi on ne fait pas face, par les peurs, les évènements et les expériences qu’on n’ose pas affronter. L’anathème de complotisme sert à détruire psychologiquement les populations en leur interdisant toute action politique par l’interdiction de désigner l’ennemi.
Mon résumé en quelques point simples cet article jargonnant.