Le XXIe siècle sera-t-il un siècle russe ?
9 décembre 2021 02:12, par MivillePermettez-moi de ne pas partager cet espoir. J’ai une certaine admiration critique pour Poutine comme j’ai pu en avoir une pour de Gaulle sur certains points, mais justement tout comme de Gaulle a cédé sur l’essentiel aux demandes de la "communauté internationale" de son époque tout en préservant une certaine indépendance française des pires menées anglo-américaines qui voulaient réduire ce pays à l’état de colonie misérable, Poutine mène un peu le même genre de jeu d’échecs pour son pays la Russie en l’ayant sortie de sa pire époque, le règne des oligarques des lendemains immédiats de la chute de l’URSS.
Mais il n’est pas allé beaucoup plus loin et pour ce faire il s’est fait l’allié d’une aile beaucoup plus conservatrice mais tout aussi retorse du sionisme mondial, une aile qui plutôt que de détruire les nations entend les soumettre toutefois à un ordre de type plus ancien mais non moins impitoyable, une école de pensée juive qui plutôt que de se croire missionnée pour la conquête du monde par l’outil privilégié de la révolution permanente se croit plutôt déjà dotée par Dieu depuis la nuit des temps du droit d’entrée et de veto à toutes les cours princières du monde pour la gestion de la vile multitude qui lui incombe : ce que les uns croient devoir conquérir les autres croient l’avoir déjà s’ils prennent la peine de lire leurs textes.
Poutine est arrivé à protéger la Russie des pires menées de la doctrine Soros en matière morale de même que des réseaux financiers des Rothschild proprement dits, en gérant une situation financière relativement plus saine, mais non pas à défaire l’emprise des oligarques juifs russes plus traditionnels auxquels les Tsars étaient soumis comme plus tard aussi Staline, et qui ont toujours exigé un régime obscurantiste, tout comme de Gaulle était soumis à des gens comme Bloch, Dassault, Debré du genre juif de cour qui avaient bâti la grandeur d’une certaine France.
La France sous de Gaulle avait échappé au pire mais n’était pas en route vers un avenir brillant quoi que de Gaulle fît et de Gaulle avait un mépris pour son peuple : il aimait la France comme un bien-fonds et ses politiques économiques permirent une certaine prospérité au prix déjà de la perte d’âme de ce pays, entre autres de la destruction des paysages, des petites fermes et des petites boutiques pour les grandes surfaces. Poutine travaille à la puissance de son état mais pas au bien-être de son peuple du tout.