Après le pass sanitaire, la puce sanitaire !
23 décembre 2021 00:03, par SedetiamLas de la multitude des clefs à se goinfrer dans nos poches, avec un ami ingénieur nous étions sur ce genre de procédés quant au contrôle d’accès : nous avons cessé à l’aube de l’an 2000, pour des questions d’éthique.
En effet, ce qui valide le contrôle d’accès reste la confirmation : ainsi, si je coupe le bras du gus, je valide à sa place tout ce qui lui est autorisé : le truc fonctionne donc, sauf que la confirmation - qu’il s’agit bien dudit gus - est erronée.
Plus loin, le gus pouvant valider tel ou tel accès (et potentiellement confirmer le contrôle par sa présence), je peux malgré tout envoyer le gus faire un truc pour moi si je détiens ses gosses et sa femme en otage : la confirmation se trouve donc biaisée.
Imaginez maintenant que vous ayez, avec les particules existantes aujourd’hui, la possibilité d’inoculer ladite confirmation dans le sang et qu’il se trouve des capteurs capables de considérer votre niveau de stress, votre état physiologique et autre : primo, sauf transfusion particulière et complexe, votre sang confirme bien que c’est vous et, en cas d’incongruité quand à votre état au moment de l’accès, la machine peut vous refouler. Idem si vous n’avez pas acquis vos points civiques nécessaires au laisser-passer ou autres lubies dans la tête de la Gouvernance pour vous contrôler de A à Z.
In fine ce ne seront plus les accès qui seront contrôlés, mais leurs utilisateurs : voilà le hiatus et voilà un « bon » début.
L’ami - programmeur - ayant passé l’arme à gauche, les fumeuses légions d’anonymousse étant aux abonnés absents, les millions de moutons apeurés ainsi que les autres millions de chèvres ayant été, par confort, se jeter dans la gueule du loup, c’est parfois une forme de désarroi qui m’envahit.
Pour me reprendre aussitôt, tant il n’est pas assez de ressources pour tout un chacun dans un monde fini, son univers soit-il en expansion. Comme il n’est pas assez de PQ lorsque toutes les trous du culs se jettent dessus au moindre soubresaut, pour singer les tête de cons du Nutella en promo.
En cela le diagnostic de Schwab serait presque juste : reste qu’il faille s’élever au seuil de cette même élite pour lui offrir la contradiction et l’évincer de son propre projet : à tout le moins, le saboter.
Bienvenue dans le monde d’après...