Est-ce que cette obstination à continuer d’urner n’a pas aussi quelque chose à voir avec le fameux syndrome des joueurs qui ne peuvent arrêter de surenchérir, par refus d’admettre que leurs mises précédentes étaient vaines ?
Soit les mécaniques du casino transposées au suffrage universel, c’est-à-dire les calculs à échelle collective exploitant l’espoir individuel du "on sait jamais, au cas où".
Quand je discute avec des votants, j’ai l’impression que c’est le plus dur pour beaucoup d’entre eux : admettre qu’ils se sont faits manipuler pendant des années voire des décennies.