Sexe, drague et data : l’accro à Tinder qui a échappé à Stéphane Édouard
31 mars 2022 11:34, par Roland de Roncevaux
perso ça ne me dérange pas que des gens utilisent ces applications pour baiser autant qu’ils veulent... si ça leur plaît comme ça... c’est un peu comme pour la drogue et l’alcool, faut juste assumer... je suis pour la liberté individuelle, à partir du moment où on ne casse pas les pieds aux autres avec ses exploits et ses désillusions (l’école de la liberté individuelle s’articule parfaitement avec l’école de la responsabilité individuelle sur ce sujet).
Le fait d’enchaîner les relations n’a rien de nouveau... j’ai couché avec des jeunes femmes qui enchaînaient les relations... bon ben voilà... et moi aussi ça m’est arrivé. Et la littérature du 18ème/19ème siècle regorge de "confessions" dans ce genre, et de jeunes comtesses libertines. C’est donc pas spécifique à notre génération.
en fait ça tient beaucoup à la question valeur d’usage / valeur d’échange... une grosse valeur d’échange et une faible valeur d’usage.
Je pense que ça a aussi un rapport avec la réification de l’individu (l’autre aussi bien que soi-même).
Souvent ça n’a qu’un temps, et après les gens passent à autre chose...