La presse chinoise accuse le Pentagone d’organiser la famine via des laboratoires biologiques
26 mai 2022 13:18, par MivilleLa nécessité est mère de l’invention. Je crois que ces ruptures de chaînes d’approvisionnement en tout genre auront, tout comme les sanctions contre la Russie qui la poussent malgré elle à redevenir une puissance industrielle sachant faire de tout, l’effet presque inverse du résultat recherché par les grands : les pays tropicaux ou subtropicaux qui comptent trop sur les denrées venues d’ailleurs seront forcés bon gré mal gré de produire pour eux-mêmes des grains, des engrais azotés, et de revenir aux aliments de base de leurs régimes traditionnels.
Bien entendu tout cela coûtera plus cher mais ce coût sera surtout en travail local si bien que le prix de la main d’oeuvre manuelle s’en trouvera rehaussé par rapport au secteur tertiaire. Trop de pays tropicaux ont négligé la banane plantain ou le cochonnet créole à cause de la vente sous pression des pâtes alimentaires et du porc industriel, et la principale victime a été le paysan dont le prix de l’heure de travail a tendu vers zéro : en fait par un paradoxe pas si étrange le déversement de denrées alimentaires trop bon marché (et souvent OGM, comme l’est le gros du blé d’Ukraine) a plongé plusieurs pays comme Haïti dans un état de famine endémique provoqué à dessein.
Plusieurs régions de France dont Bruxelles a décidé qu’elles devaient se dépeupler vu le manque de rentabilité de leur culture seront bon gré mal gré obligées de revenir à un état de l’agriculture non pas médiéval mais tout simplement plus semblable à ce qu’il fut dans l’intervalle 1900-1950.