Stéphane Blet, itinéraire d’un dissident : entretien avec Alimuddin Usmani
28 juin 2022 22:22, par redlightPour finir, je dirais que Stéphane Blêt semblait pas mal représenter l’esprit soralien et l’un des exemples dont ER était probablement fière de disposer dans ses rangs, notamment avec un virtuose de la musique, aux capacités intellectuelles et spirituelles originales.
On dirait un genre de psyop destiné à atteindre cette image positive véhiculée par ER ; avec son décès disparaît une personne intellectuelle et élevée spirituellement.
Finalement, A. Soral véhicule pas mal le principe intellectuel, de la réflexion, il ne fait pas d’appel à la violence. C’est dingue de se dire qu’à cause d’une engueulade (j’en sais rien, moi, le concept de la Shoah, mettre le doigt sur des incohérences historiques), t’as des mecs qui vont jusqu’à porter atteinte à des gens qui sont RELLEMENT investis dans des démarches non-violentes, de réflexion, de spiritualité authentique. Je vois que pour A. Soral comme pour d’autres, c’est une réalité, la lecture de livres ainsi que la culture (musicale), comme mode quotidien. Si en face il y a des gens qui n’ont pas cela à l’esprit, qu’ils n’aillent pas non plus trop loin car les atteintes qu’ils portent sont après tout en premier lieu envers des gens intellectuels.
(Je ne peux affirmer que c’est ce qui se produit dans ce cas.)
Alain Soral nous témoigne qu’il y a effectivement des gens disposés à porter atteinte physiquement en cas de désaccord verbal, et qu’ils agissent en conséquence d’après leur "échelle de proportionalité", subjective, mal placée et mal calculée, et que s’ils étaient tous nus, ils passeraient vraiment pour des non-solutions, des gens peu fiables au final, et l’on commencerait davantage à s’intéresser à leurs activités.