Cher Me Viguier,
Vous vous demandez pourquoi la loi mentionne le "handicap"...
En fait, puisqu’il est admis qu’on puisse se mutiler pour changer de sexe, on peut donc se mutiler pour changer son intégrité corporelle. Par conséquent, si vous vous identifiez à un handicapé/mutilé et souhaitez être amputé d’un bras ou d’une jambe, c’est votre DROIT et personne ne peut vous le contester...
C’est la suite logique du transsexualisme. Et de la même manière qu’on ne peut remettre en cause la transsexualité d’un individu au risque d’être transphobe, vous ne pourrez pas reprocher à quelqu’un de s’être amputé d’un membre fonctionnel, au risque d’être "handiphobe" ou un néologisme dans le genre...
Comme pour la dysphorie de genre, on part d’un problème réel et on monte le tout en épingle. En effet, cliniquement, cette tendance à vouloir s’amputer est déjà connue sous le nom de "Trouble de l’identité de l’intégrité corporelle (BIID) (Body integrity identity disorder). Je vous réfère à la publication ci-dessous qui pose ouvertement la question à savoir si l’amputation d’un membre fonctionnel est éthiquement acceptable... :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/191....
Il s’agit là de la suite logique du transsexualisme. Et avec le revenu universel et l’automatisation (industrie 4.0, 5.0, X.0), qui aura besoin de ses membres pour travailler, n’est-ce pas ?!!
Vous l’aurez compris, on n’arrête pas de creuser davantage aussitôt qu’on pense avoir touché le fond.
Par ailleurs, je ne sais pas si c’est aussi le cas en France, mais, au Canada, les fonctionnaires paient pour une assurance amputation (même s’ils ne font absolument pas de travail physique ou manuel)...juste un petit détail comme ça...