L’accusation de viol, arme d’élimination politique du mâle insoumis au pouvoir profond ?
6 juillet 2022 17:00, par MOUZOUTaha Bouhafs est un mécontent, mais il manque de culture pour pouvoir avoir des proposition alternatives crédibles pour la société et ainsi pouvoir être révolutionnaire (à ce titre je ne peux que reprendre une analyse de Reynouard dans une certaine émission qui faisait la différence entre les mécontents et les révolutionnaires). Par ailleurs il n’a pas suffisament étudié la sociologie de la domination, au mieux a-t-il lu Mearsheimer et Walt, certainement pas une certaine littérature en partie disponible chez Kontre Kulture... Enfin il travaillait à ASI pour le compte de Schneidermann qui n’avait que des désaccords de méthode avec Patrick Cohen notamment sur les questions de "liste noire".
Ce qui montre la radicalisation du système, c’est que maintenant il veut éliminer des individus qui ne le menacent pas directement mais juste susceptibles d’apporter un peu de désordre.
La campagne contre Taha Bouhafs était destinées aux cadres des partis de gauche pour les obliger à retirer sa candidature, la durée de la campagne des législatives étant trop courte pour pouvoir réellement travailler sur l’électorat de Vénissieux. Ceux ci, ou en tout cas certains cercles au sein de la LFI, se sont soumis et ont provoqué son retrait. Mais quand on se soumet au système celui-ci réclame toujours plus de soumission !
Comme le dit si bien l’article, mais plus généralement Soral, c’est que contrairement à l’URSS où les personnes gênantes pour le pouvoir étaient écartées via une arrestation policière puis envoyées au goulag, dans notre société les méthodes pour écarter un individu sont plus perverses. Avec le féminisme le témoignage anonymisé d’une femme suffit pour décrédibiliser une personnalité jugée gênante. D’autant plus qu’on a pas besoin d’apporter la preuve de l’existence de ladite femme !
Il est possible que dans le cas de Taha Bouhafs les plaignantes soient comme le Père Noël -pour ne pas dire autre chose- c’est à dire qu’elles n’existent pas !