À propos des razzias, un classique de Balzac apparu très très longtemps avant la génération immigrée post 1980, décrit comment le baron Hulot d’Ervy, courant à sa ruine et à celle de ses proches pour voler les voluptueuses maîtresses du bourgeois parfumeur, y avait recours pour financer son vice et ses projets, par la contrainte et l’entremise d’un honnête paysan vosgien envoyé razzier en Algérie.
– Qui me les livrera ?...
– Les razzias, l’achour, les khalifas. Il y a dans
l’Algérie (pays encore peu connu, quoique nous y
soyons depuis huit ans) énormément de grains et
de fourrages. Or, quand ces denrées appartiennent
aux Arabes, nous les leur prenons sous une foule
de prétextes ; puis, quand elles sont à nous, les
Arabes s’efforcent de les reprendre. On combat
beaucoup pour le grain
Non, ils ne vont pas en croire leurs yeux ! du grain en Algérie ! Balzac est un menteur !!