La Turquie néo-ottomane contre la Russie eurasiste et l’Europe-nation ?
7 juillet 2022 21:38, par J.I.Le petit jihad c’est faire la guerre, le grand Jihad c’est avoir le contrôle de soi.
A entendre Maxence (fej ?) on en oublierait les nombreux échanges commerciaux, diplomatiques, militaires et scientifiques entre les deux pays. Le conflit eurasisme vs panturquisme est une affabulation. La Turquie est un vieux jeune pays qui un passé tourmenté. Elle ne se dévoile pas assez, et malgré ses nombreux efforts, elle est mal considérée.
Ce qui compte pour Erdogan c’est comment contenir les difficultés de son pays avec le peu de moyens dont il dispose et donc comment gérer les doutes, la peur et les risques. Quand tout n’est pas possible, il convient de diminuer ses ambitions et de cultiver ses relations. M. Erdogan doit comprendre que la Turquie a de nombreux atouts et qu’échanger, même si tous ses objectifs ne sont pas accomplis, lui permettra de briller, d’exister et d’obtenir la confiance des autres.
Le fait que les USA et L’U.E. traitent Erdogan d’autocrate est le signe que c’est lui le patron. Erdogan est un chef de parti, un caïd, qui veut l’indépendance, la stabilité et la prospérité de la Turquie. Il écoute et échange avec le peuple. Il est populaire. De nombreuses causes déstabilisent le pays. Le président Erdogan doit en prendre la mesure et rester ferme pour les combattre. Pour redresser un pays il faut avoir de la motivation et travailler dur. La sincérité, la fiabilité, la générosité, la compassion, la loyauté sont les qualité qui vont attirer l’aide des habitants et des alliés. Le travail du président Putin, confiant et équanime, est une source d’inspiration pour M. Erdogan.