Quel est votre niveau de santé ?
11 octobre 2022 18:03, par IferC’est très encourageant de trouver un tel sujet traité sur ER, et amené avec une aussi bonne maîtrise, merci et respect Béa.
Les niveaux de santé est une notion tellement importante à comprendre et qui va à contre-sens des représentations modernes concernant la maladie et la santé.
C’est ce qui permet de comprendre pourquoi des cas jugés "graves" par la médecine conventionnelle comme celui d’un proche atteint d’une sclérose en plaque débutante avec une symptomatologie impressionnante en phase aigu, ait pu guérir facilement, rapidement et durablement (l’idéal thérapeutique du père de l’Homéopathie « cito, tuto, jucunde ») avec un remède homéopathique clairement identifiable.
Et pourquoi d’autres personnes jugées en relative bonne santé par leur entourage, car rarement malades (peu ou faibles épisodes fébriles), pas de diagnostic médical grave, mais fatigue chronique, fond dépressif etc. et forcément un important passé de suppressions allopathiques acquises ou héritées, vont demander plus de file à retordre à leur médecin vitaliste.
La suppression des symptômes, que je préfère appeler répression, par l’usage de traitements anti-symptomatiques (attention, un traitement homéopathique peut aussi supprimer s’il est mal choisi et mal évalué dans ses effets), est terriblement délétère sur le long terme car elle sabote la stratégie de la Force Vitale, l’oblige à en changer et c’est malheureusement (à cause de la baisse d’énergie) pour se replier sur des plans plus profonds de l’organisme.
Autre notion plus difficile à saisir et pourtant importante elle aussi est celle des miasmes chroniques (la Psore, la Sycose, la Tuberculose et la Syphilis).
Réalité clinique mise en évidence par S.Hahnemann qui explique pourquoi les maladies chroniques n’ont pas de tendance à la guérison spontanée alors que chaque organisme possède pourtant des mécanismes d’auto-guérison. Ces miasmes se comportent comme des parasites dynamiques entravant la FV, et sont perçus en clinique comme des diathèses à eux seuls.
Enfin, une notion qui est enseignée par le Dr Broussalian est celle des CRaBE (caractéristiques rares, bizarres, étranges). Ce sont les symptômes qui ont le plus de valeurs mais qui sont malheureusement tus ou même non remarqués par les patients car ce sont précisément les symptômes dont la médecine conventionnelle ne sait que faire. Dans la recherche du similimum, de tels symptômes sont, telle la trompe de l’éléphant, des indices précis donnés par la Force Vitale.