Alain Soral – Du féminisme féminisant au féminisme masculinisant
12 novembre 2022 17:43, par SevA propos des féministes masculinisantes, Soral à tout compris et l’on remercie en passant le talentueux Félix qui lui a glissé le distingo entre le féminisme naturel et l’imitation pathétique des hommes.
Il est également tout à fait exact et patent de constater chez cette dernière catégorie de néoféministes des visages sans charme, sans charisme voire effectivement souvent limite névrotiques
En tant que femme, ma génération est celle du féminisme classique... lequel, je l’avoue ici sans manière, m’emmerdait déjà copieusement. Les agitées en bénard et chemise trop grande qui imitaient déjà les mâles que je croisais à la fac me gonflaient notoirement.
Le féminisme d’aujourd’hui est la manifestation d’un énorme malaise dans des sociétés occidentales qui furent les unes après les autres polluées par les idéologies des campus américains des années 60 et plus. Et il faut rappeler encore une fois que la French Théory est d’abord parti vers ces campus pour nous revenir, comme tout le reste, en plus épais, plus caricatural et plus agressif.
J’ajouterai pour ma part que la féminisation (voulue ! comme l’a très bien écrit AS) de la société fait partie du plan de transformation du monde dit ancien en "nouveau monde", lequel ne peut survivre et s’étendre que si la consommation devient son unique centre moteur. Or... les femmes sont - avec certaines catégories ethniques bien connues - la cible parfaite pour cette consommation permanente.
L’étape d’après sera(it) sans aucun doute l’individu indéfini, un genre intermédiaire, totalement flou, atteint probablement d’une "flexibilité" de genre particulièrement psychotique. Un escargot ou une paramécie pourrait bien en être le symbole.
Mais je gage qu’avant qu’un tel délire ne s’installe vraiment, il se sera produit quelque chose... en tout cas, on y travaille, chacun(e) à notre façon.