Ukraine, Guerre hybride, Ingénierie sociale – Entretien avec Lucien cerise
28 novembre 2022 04:39, par Numéro 6@ Lucien Cerise
Dans l’entretien en vidéo, entre 52 et 57 minutes, vous invitez à relativiser l’ampleur des fraudes lors des élections politiques d’importance, comme en France et au Brésil, dans la mesure où il est naturel qu’il y ait des alternances et, pour ce qui est de la France, du fait d’aspects techniques liés au mode de scrutin (induisant un défaut programmé de représentativité, en particulier aux législatives), et vous insistez particulièrement sur les élections présidentielles françaises de 2022 (cf. à 56:06 dans la vidéo) en disant qu’il n’y a pas eu de fraude, qu’il n’y a aucune preuve qu’il y en ait eu, et que de toute façon il n’y en avait pas besoin...
Je vous remercie pour vos efforts en général, mais sur ce point, je vous trouve particulièrement léger. Vous gagneriez à prendre connaissance de l’indice fort — pour ne pas dire la trace probante — qu’est l’énorme et très incongrue ré-attribution soudaine d’un très grand nombre de votes — plus d’un million —, au soir du second tour de l’élection présidentielle française de 2022, tel que cela a été observé à la télévision française, alors que les chiffres, aussi bien avant qu’après la modification, étaient tous présentés comme venant du ministère de l’intérieur. Il s’est écoulé plusieurs dizaines de minutes (de mémoire : quasiment une heure, entre 20h et 21h) entre les deux versions.
Et je ne parle pas de la grande quantité d’indices très forts de fraudes très massives aux dernières élections présidentielles brésiliennes...
Par ailleurs, au-delà des fraudes systémiques lors du comptage des votes — depuis la falsification des votes électroniques, incluant l’injection de faux électeurs dans les bases de données électorales, jusqu’aux fraudes dans l’agrégation des chiffres opérée au niveau national de façon opaque (par le ministère de l’Intérieur pour la France) —, il est légitime de considérer :
les manipulations par le déséquilibre de l’exposition médiatique des candidats (c’est aussi une forme de fraude, vu le lien de proportionnalité entre le cumul horaire des passages en médias et le pourcentage obtenu à l’élection) ;
les manipulations par le système des parrainages en France, devenu un système arbitraire permettant de filtrer frauduleusement l’accès à la candidature à l’élection présidentielle.
Je précise le dernier point au message suivant.