Coupures de courant à venir : le terrorisme électrique, dernière ingénierie sociale de l’oligarchie
3 décembre 2022 05:56, par MivilleMême si votre argument mérite d’être étudié, le French way of Life actuel (cuisine, culture, habitudes, services publics, heures de travail modérées) n’est plus du tout un caillou prioritaire à dégager de la botte du NWO qui s’avance. C’était bel et bien le cas pendant la première moitié du XXème siècle, environ jusqu’aux années 1960 : on le sent dans la chanson populaire française de jusqu’à cette période, quand il y régnait une toute autre vibration que dans les pays germaniques.
Mais à partir du moment où Johnny Hallyday (chanteur pseudo américain qu’aucun Américain ne connaît ni ne veut connaître quand par malheur il l’entend) fut devenu plus populaire qu’Édith Piaf (qui fut aussi populaire à NYC qu’à Paris) c’en était fini de l’exception culturelle française, à partir du moment où aller dans un marché en plein air fut devenu ringard plutôt que dans un Carrefour, à partir du moment où sans passer à la télé nulle personnalité culturelle n’était plus rien, la France avait accepté de vendre son âme contre un mélange de prospérité américaine et d’économie bureaucratisée à la soviétique très justificatrice d’emplois d’intellectuels qui achevèrent de dégoûter le pays des petits métiers où on votait Poujade dans une espèce de réflexe de survie dont de Gaulle lui-même comptait faire fi.
À partir de du règne de Cohn Bendit en 1968 c’en est fini de l’esprit frondeur français : les manifestations roulent plus fort que jamais mais ce sont les plus mondialistes du monde dont déjà la fierté arc en ciel : ce sont les Derrida qui ont l’honneur de définit le politically correct mondialiste connu aux USA sous le nom de French theory.
La France est quand même restée une exception, mais en ce sens que c’est le dernier pays qui a le loisir de s’accrocher au rêve californien qui en Californie même n’est plus accessible au peuple. La France est exceptionnelle dans l’art consommé qu’elle a déployé pour renoncer à son identité pour un American way of life plus réel qu’aux USA. La France est devenue surtout depuis les années Bernard Pivot le pays le plus opposé à ce qu’elle fut : non plus la questionneuse de tout mais celle qui cherche à rattraper son retard idéologique de seconde en seconde dans l’espoir de garder la tête du peloton.
La France, sauf une poignée de dissidents internet, a vendu son âme depuis longtemps et voilà le moment où elle vient de dépenser comme un vainqueur à la loto tout le prix de la vente — à crédit — dès lors réclamé par l’usurier Macron.