À propos de la numérisation de l’humanité
30 janvier 2023 00:45, par SedetiamDepuis que je suis sorti des deux écoles techniques qui m’ont forgé, je suis un pointu dans le contrôle d’accès, qu’il soit à installer ou à pénétrer. Avec un autre pote ingénieur plus poète que moi encore, nous avions l’idée (aux balbutiements de l’Internet), d’une « clef » passe-partout pour tout, mais, l’effroi nous étant venu à l’esprit quant à l’utilisation de pareil processus entre de mauvaises mains, l’éthique, soucieuse de liberté, d’autonomie et d’indépendance pour chacun d’entre tous et qui nous était chevillée à l’âme comme au corps, nous avait imposé de ranger cela dans les cartons.
Et puis nous étions encore sereins : l’ère était à la microtechnique à peine dépassée, les modems en 56k et la confirmation nécessaire à valider précisément tout contrôle n’était pas encore de ce monde, ni de celui de la science-fiction.
Mais, il semble que l’on n’échappe pas à son destin.
J’ai été contacté l’année dernière pour répondre à un projet de NFT (pour sa conception artistique), projet qui s’articule à la perfection sur ce genre de thématique : le contrôle d’accès. Lequel se met en place sur la blockchain, qui en est désormais au stade du débugage et qui devrait trouver son utilité première pour un évènement à venir. Jusqu’ici, rien de dramatique vu comment les gens utilisent déjà leur smartphone pour tout faire (jusqu’à « l’amour »), érigeant avatars ou QR Codes comme la clef de tous leurs problèmes.
Cependant, mis en perspective avec quelle facilité les populations se sont laissées « Bernays » pour se faire inoculer de la nanotechnologie, nous pouvons gager que les meilleurs des cerveaux malades trouveront un terme pour parfaire la fameuse « confirmation » précisée précédemment. Ce sera vous, absolument vous, sang pour sang, avec toutes vos données biométriques transmises à la vitesse de l’éclair pour confirmer que vous êtes dans un état normal à l’instant du contrôle... et autorisé.
« Je voudrai terminer sur une note d’espoir », comme le soulignait l’humoriste controversé pas encore totalement pardonné, en parlant des métastases qui peuvent nous pourrir la vie : « C’est le code qui fait la Loi. » Donc, de vous a moi, celui qui code... (ou qui le hacke)
Lorsque la technologie sera en place à l’échelle planétaire et que la pince oligarchique va se refermer sur les populations dilettantes, cela va faire mal.