il faut distinguer :
le père celui qui instruit, éduque , nourrit, protège et le géniteur, celui par lequel un enfant nait
idem pour la mère
dans une société bien comprise la distinction entre les deux ne devrait pas exister
or il se trouve qu’aujourd’hui ce n’est plus le cas
si les droits du sang ( ceux du père et de la mère ) sont inaliénables, les devoirs qui s’y rattachent sont indissociables de ceux ci
sauf que nous sommes en 2023
a vouloir brouiller la distinction existante entre le droit et le devoir, en associant au droit des imperatifs sans valeurs voir délétères, en caricaturant la notion de devoir au seul fait de suivre un droit, on en arrive au paradoxe que des parents en plein accord avec une conscience communément comprise et admise, accomplissant parfaitement leurs devoirs envers leurs enfants se retrouvent malgrè tout hors du droit, c’est à dire dans une situation de déchéance
c’est bien vers cela qu’elle souhaite arriver, prenant les chemins du pathos pour ne pas le dévoiler, non ?