Lavrov sur l’hégémonie américaine et l’amitié germano-russe
16 février 2023 01:04, par KalLa coopération germano-russe fait partie des constantes de la géopolitique. Les grands Électeurs, puis les rois de Prusse ont toujours prospéré sur le dos de leurs voisins en se rapprochant de la Russie. Les Reichs Allemands se sont effondrés au contraire en luttant contre les Russes.
La question est pourquoi les Allemands choisissent les USA plutôt que la Russie. Pour une raison simple : il n’ont pas l’arme atomique et s’en remettent à l’Oncle Sam pour assurer leur défense. Ils n’ont pas le choix en réalité.
L’Allemagne avait bien essayé de "finasser" avec les gazoducs Norstream (Norstream I avec Schröder et Norstream II avec Merkel), mais Washington ne l’a jamais accepté. Avec cette guerre plus qu’opportune, Biden reprend la main brutalement en Allemagne. Les Allemands, réticents il y a peu à la fourniture de chars lourds Léopard I et surtout II, sont désormais totalement vassalisés par les Américains qui décident à leur place en échange d’une hypothétique protection de ces derniers en cas d’extension du conflit à l’Otan.
Que reste-t’il à Scholtz : éliminer la France, son éterenelle rivale ! Il s’agit de faire en sorte qu’elle ne tire pas les marrons du feu.
C’est chose faite avec Bruxelles comme levier concurentiel, à savoir le couplage du prix de l’électricité sur celui du gaz devenu beaucoup plus cher désormais. En comparaison, les Français sont prisonniers des écologistes quand les Allemands s’en libèrent. Les premiers se lancent dans les éoliennes qui ne servent à rien quand les seconds utilisent le charbon pour retrouver leur compétitivité industrielle.
La France qui, elle, avait les atouts du nucléaire perd sur tous les tableaux. Macron laisse faire. Outre son élection due à la finance anglo-saxonne (affaires Alsthom-Mac Kinsey), il est déjà un vassal de Washington au travers du FMI avec la dette colossale de la France. Il ne lui reste plus qu’à faire sa réforme des retraites pour donnner des gages à ses créanciers.
"Pourvou ke ça doure" se dit Madame Mère (alias Jean Michel) !