Nord Stream - L’incroyable amateurisme de la CIA
13 mars 2023 17:38, par nicolasjaissonQuel amateurisme ? C’est au contraire du travail de professionnels qui ont parfaitement réussi leur opération de destruction, en en se payant en plus le luxe de l’annoncer à l’avance, en la personne de Biden qui avait aussi annoncé la fraude électorale, et de faire en sorte que les payeurs non seulement ne bronchent pas, malgré les milliards investis, mais en plus bénissent la disparition de la jugulaire du gaz qu’était les North stream I et II. Que demander de plus à son meilleur allié européen ? D’ailleurs, les Allemands ne protestent toujours pas et l’industrie allemande, loin d’avoir mis la clef sous la porte existe encore. Il est vrai que plus personne ne dit rien en matière d’économie, depuis que la crise Covid a montré comment les banque centrales pouvaient tenir à bour de bras des économies entières pendant des années. Les marchés ont ceci de particulier, qu’ils n’ont pas de profondeur, en termes de création monétaire, au contraire, de la Baltique ou de la Mer du Nord, dont les dimensions sont soumises aux limites du monde naturel. Faut-il rappeler que le privilège monétaire du dollar consiste avant tout dans une émission de monnaie illimitée, parce qu’elle s’appuie sur des marchés sans fond et la garantie de la FED également sans limite. C’est même la raison pour laquelle, quelles que soient les pertes bancaires, le bilan de la FED comble les trous dans les ressources financières des banques sans coup férir. Ce privilège de la fiction comptable, consistant à confonde actif et passif au bilan des banques, se retrouve dans les autres monnaies de marché, comme l’euro, le yen ou la livre. N’essayez jamais de jouer contre une monnaie de marché, ça ne peut pas marcher. Le capital-risque chinois a expérimenté ces jours derniers une catastrophe pire encore que le dynamitage du NS, lorsque les startups chinoises se sont vues interdire l’’accès aux marché de financement des IPO en dollars US, qui pourtant était depuis longtemps une de leurs source de financement préféré. On se demande pourquoi l’accès aux liquidités américaines leur est resté ouvert pendant si longtemps. Néanmoins les sanctions ont fini par agir en leur fermant le robinets des dollars bancaires finançant le capital-risque, notamment chez SVB en Californie. D’où la transformation du capital des dites sart-ups en cash, du fait de la liquidation des filiales américaines de groupes chinois qui essaient de rapatrier le maximum de cash.