Ukraine : Wagner revendique la prise de la mairie de Bakhmout
4 avril 2023 04:36, par KalÀ observer le déroulement de cette guerre de haute intensité, on ne peut s’empêcher de la comparer à celle de 14/18 : une guerre où la défensive prime sur tout autre mode d’action.
Von Falkhenein à Verdun n’avait pas trouver mieux que cette formule pour résumer cette stratégie :"saigner l’armée française". Faute de pouvoir rompre la défense française.
Normalement, la prise de Bakmout devait se faire par une offensive sur les ailes comme à Stalingrad. Il n’en a rien été. Inversement, les Ukrainiens ne pourront pas percer les lignes russes, faute de combattants et de munitions.
Quelle sera la nouvelle arme de la rupture pour gagner la partie dans cette guerre ? Déjà, les chars de 3ème génération vont faire leur apparition de chaque côté à la fin du printemps. Ce ne sera pas suffisant parce que les lignes de défense sont échelonnées dans la profondeur et le soutien d’engins sophistiqués complique les choses.
Seule, une masse d’infanterie mécanisée conséquente permettrait de conserver le terrain gagné, de réduire les résistances, bref de réussir une contre-offensive. Les Ukrainiens ne disposent pas de cette force. Et quand bien même, ils arriveraient à la constituer, elle serait anéantie par l’artillerie après avoir exploiiter la rupture des lignes de défense russes.
Côté russe, la stratégie est simple : consommer les forces ukrainiennes.
Il n’y aura pas de paix parce que pas de vainqueur et de vaincu, mais un arrêt des combats et une médiation entre Américains et Russes. En réalité, c’est ailleurs que sur le champ de bataile que va se déssiner la fin de cette guerre.