Encres de tatouage : une bombe à retardement sanitaire
25 avril 2023 14:03, par MelissaJe ne comprends pas cette aversion pour le tatouage. Je trouve cela superbe sur un corps masculin dense et musclé ( Maoris, Samoas et autres Mélanésiens) ou militaires toutes ethnies confondues ( Légionnaires, marins...), j’ai pu voir des Irezumi ou des tatouages thai complets, superbement réalisés sur des Asiatiques... Pour ce qui est de la mode occidentale, moi-même tatouée sur le dos complet (du style, Jane Royal, Cobra), la croix du Christ, les symboles des trois Archanges M,G,R accompagnés de fleurs de Lys. Et je suis rarement découverte, je n’éprouve pas ce besoin narcissique d’exposer mon corps en public.
Je trouve particulièrement intolérant d’ émettre des jugements sur les motifs aborés des personnes tatouées. C’est leur histoire, qu’elles expriment à travers leur peau. Libres à elles.
De la même manière que je ne permettrais pas de juger une Personne ridicule, parce qu’elle se fait tendre la peau (processus irréversible) se fait un maquillage permanent (processus irréversible), qu’elle se dépigmente l’iris au laser pour avoir les yeux bleus (processus irréversible et risqué), se teint les cheveux, ou se fait implanter des cheveux en "champ de poireaux" pour tenter de rester jeune...
La toxicité de certaines encres, viennent du fait des personnes ont déjà la peau fragile à l’origine et que toute forme de contact chimique d’huile, de crème ou d’encre leur sont déconseillées. Et quid des gels douches, crèmes cosmétiques utilisées, de manière quotidienne, la plupart du temps à base de pétrole et/ou d’alcool ?
C’est la masseuse qui parle : j’observe des peaux de plus en plus eczémateuses, squameuses, acnéiques, recouvertes de tâches de psoriasis, quand elles ne sont pas désechessées, fripées et marquées à des âges inférieurs à 60 ans . Je précise que ces peaux ne sont pas tatouées.