Autre question stratégique dans cette guerre polyforme : le rôle de l’intox et celui du renseignement.
Là dessus, Moreau se pose les bonnes questions : qui bluffe des Ukrainiens ou des Russes à propos des offensives ?
Une offensive est-elle seulement possible avec les moyens de renseignements modernes (aviation, drones, satellites) ?
Toute concentration de quelque nature que se soit est immédiatement repérée et traitée en état-major pour comprendre les intentions adverses.
Côté Russes, ces derniers ont renoncé à attaquer en hiver ; côté Kieviens, ils n’ont pas le volume d’hommes nécessaire après un an de guerre, non plus en aviation d’attaque qui ne leurs ont pas été livrés, ni en blindés en volume suffisant et encore moins en artillerie.
Alors, cette offensive aura-t’elle lieu un jour ?
Hypothèse oui : la guerre se termine en juillet,
Hypothèse non : il n’y aura pas de paix, mais une Ukraine tampon entre l’ouest et l’est, neutralisée et surtout ruinée.