Ce que propose le rejeton Bruel en matière de "pop" (?) ou Sthers en matière de "littérature" est la métonymie de notre fin de civilisation...
Nous baignons en "ubérisation" intégrale. Un concept qui ouvre le champ des possibles, dans tous les domaines possibles, à n’importe quel individu pourvu qu’il ait juste l’énergie et l’entêtement pour "lancer son business".
l’ubérisation c’est pouvoir s’autoproclamer dentiste, chanteur, auteur, plombier, pizzaïolo, architecte... après une formation express et une "certification" bidon délivrée par des instances tout aussi bidons.
Le rejeton Bruel s’est donc contenté d’être propulsé par son daron, lui-même chanteur comme je suis moi-même femme-éclésiaste... la télé hanounesque l’invitera suffisamment pour amorcer le réflexe "trop biennn, j’achèèèète" d’une certaine adolescence consciencieusement formatée à la non pensée et au non dicernement, et le couineur de son amplifié vendra ses produits sonores.
On en est là, mes amis... le "self made man" yankee en version européenne et globalisée basé sur un concept de néant de savoir-faire vendu comme des légumes poussés hors sol.
Pauvres gens...